Journée mondiale des enseignants et enseignantes


05 octobre 2025
Célébrons celles et ceux qui nous montrent le chemin de la connaissance et nous aident à devenir de meilleures personnes.
Chaque année, le 5 octobre, le monde entier célèbre la Journée mondiale des enseignantes et des enseignants, une occasion de rendre hommage à l'engagement, à la passion d'enseigner et de reconnaître le rôle fondamental que jouent les éducateurs, les éducatrices dans la société. Cette journée, instaurée en 1994 par l’UNESCO, commémore la signature en 1966 de la Recommandation OIT/UNESCO concernant la condition du personnel enseignant, un document clé qui définit les droits et les responsabilités des enseignants dans la construction de sociétés plus justes, plus équitables et plus éduquées travers le monde.
L’enseignement est bien plus qu’un simple métier : c’est une vocation qui demande de la passion, de la patience, de la créativité et beaucoup de dévouement. Les enseignants.es jouent un rôle essentiel dans le développement intellectuel, émotionnel et social des élèves. Ils transmettent non seulement des connaissances, mais aussi des valeurs comme le respect, la tolérance, l’esprit critique et la solidarité.
Cette journée a été créée pour :
- Mettre en lumière leur contribution à l’éducation et à la société.
- Défendre leurs droits et améliorer leurs conditions de travail.
- Souligner les défis auxquels ils font face, notamment le manque de ressources, la surcharge de travail et le besoin de formation continue.
Sans enseignantes ni enseignants, il n’y a pas d’éducation. Et sans éducation, il est difficile de construire un avenir meilleur. À l’ère du numérique, de la désinformation et des défis environnementaux et sociaux, enseigner est devenu encore plus complexe. Les éducateurs, éducatrices doivent s’adapter à des publics très diversifiés, utiliser de nouvelles technologies, répondre à des exigences académiques élevées, tout en gardant toujours à cœur la réussite des écoliers.ères et cela rend leur rôle encore plus crucial dans la préparation des citoyens de demain.
La Journée mondiale des enseignantes et des enseignants est bien plus qu’une simple commémoration : c’est une occasion de dire merci, de réfléchir collectivement aux enjeux de l’éducation et de soutenir celles et ceux qui œuvrent chaque jour pour transmettre le savoir.
Alors aujourd’hui, prenons un moment pour honorer les enseignants.es. Leur travail façonne des vies, des générations et le monde.
Journée internationale de la paix


21 septembre 2025
Journée internationale de la paix
Là où l’éducation s’installe, la paix trouve un terrain fertile.
Chaque année, le 21 septembre, le monde entier célèbre la Journée internationale de la paix. Proclamée par l’Organisation des Nations Unies en 1981, cette journée est dédiée au renforcement des idéaux de paix, à la fois au sein des nations et entre les peuples. Elle constitue une occasion unique de réfléchir à l’état du monde, aux conflits qui le traversent, et aux moyens de promouvoir une coexistence pacifique et durable.
La paix ne se décrète pas, elle se construit. Cela passe par l’éducation, la tolérance, le dialogue et la coopération. Dans un contexte mondial marqué par des tensions, des conflits armés, des inégalités croissantes et des crises humanitaires, cette journée nous rappelle que la paix est un bien précieux mais fragile. Elle commence toujours par un premier pas et ne doit jamais être considérée comme acquise. Chacun de nous a un rôle à jouer pour bâtir des ponts plutôt que des murs, pour désamorcer les conflits plutôt que les nourrir.
Aujourd'hui, en Haïti, de nombreux citoyens vivent dans un climat de peur et d’incertitude. Cette situation menace non seulement la stabilité nationale, mais aussi le vivre-ensemble, essentiel à toute société pacifique. Face à ces défis, l'école joue un rôle central : elle transmet des valeurs de respect, de solidarité et de dialogue, forme des citoyens responsables, réduit les inégalités et offre un avenir meilleur aux jeunes. Un enfant instruit est moins exposé à la violence et aux manipulations des gangs. La Journée internationale de la paix est bien plus qu’un simple événement symbolique. Elle est une invitation à l’action et à la réflexion car l'avenir du pays ne se construit pas avec des armes mais avec des crayons.
L’éducation ne garantit pas la paix, mais sans elle, la paix durable est presque impossible.

20 septembre 2025
Journée internationale du sport universitaire

Journée internationale du sport universitaire
L’Office National de Partenariat en Éducation (ONAPÉ) salue la communauté éducative et universitaire d’Haïti et du monde entier à l’occasion de la Journée internationale du sport universitaire, célébrée chaque 20 septembre.
Le sport, au-delà d’un simple exercice physique, est un vecteur d’apprentissage, de discipline, d’inclusion sociale et de santé mentale. Il constitue un pilier pour la formation intégrale des jeunes, en renforçant chez eux des valeurs de respect, de solidarité, d’excellence et de persévérance.
Dans le cadre de sa mission de favoriser une participation active du secteur non public à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques éducatives, l’ONAPÉ réaffirme l’importance d’intégrer le sport universitaire dans les stratégies nationales d’éducation et de formation.
À cette occasion, l’ONAPÉ :
- Encourage les établissements d’enseignement supérieur et universitaire, publics et non publics, à développer des programmes sportifs inclusifs et durables ;
- Invite les partenaires nationaux et internationaux à soutenir les initiatives visant la promotion du sport universitaire en Haïti ;
- Souligne le rôle essentiel du sport comme levier de paix, de cohésion sociale et de résilience face aux défis actuels de notre société.
En ce 20 septembre 2025, l’ONAPÉ rend hommage à toutes les institutions, organisations, entraîneurs, enseignants et surtout aux étudiants-athlètes qui, par leur engagement et leur passion, contribuent à bâtir une jeunesse haïtienne plus forte, plus saine et plus unie.
Ensemble, faisons du sport universitaire un outil d’éducation, de citoyenneté et de développement durable.
Journée internationale de l'alphabétisation

L'analphabétisme : frein éducatif et moteur d'inégalités sociales
Depuis 1967, la Journée internationale de l'alphabétisation (JIA) est instaurée et célébrée le 8 septembre par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture(UNESCO). Cette journée est un moment de rappel et de sensibilisation à l'apprentissage de la lecture et de l'écriture aux personnes vulnérables pour une société plus instruite, juste, pacifique et durable.
L'alphabétisation des adultes joue un rôle fondamental dans le développement des individus et des communautés. En permettant à chacun de lire, écrire et comprendre des informations essentielles, elle contribue directement à l'amélioration des conditions de vie et à l'accès à de meilleures opportunités professionnelles, ce qui se traduit souvent par une augmentation des revenus et une plus grande autonomie économique.
Au-delà de ses effets individuels, l'alphabétisation a aussi un impact positif sur la famille, notamment sur l'éducation des enfants. Les parents capables de lire et d’écrire sont généralement plus impliqués dans le parcours scolaire de leurs enfants, ce qui favorise leur réussite. De plus, ils sont mieux informés sur les questions de santé, de nutrition et de droits, ce qui contribue à un environnement familial plus sain et équilibré.
En cette journée dédiée à l'alphabétisation, engageons-nous pour une société haïtienne plus juste, où chaque citoyen a accès à la lecture, à l'écriture et à la connaissance. Lutter contre l’analphabétisme, c’est défendre la dignité humaine et ouvrir la voie à un avenir meilleur pour toutes et pour tous.
Journée mondiale de la santé sexuelle

La santé sexuelle en éducation : un pilier essentiel du développement global
La Journée mondiale de la santé sexuelle est célébrée chaque année, le 4 septembre, à l’initiative de l'Association mondiale pour la santé sexuelle (WAS) en 2010. Cette journée est un rendez-vous pour briser les tabous et vise à promouvoir la santé sexuelle comme un droit fondamental et un aspect essentiel du bien-être général (physique, émotionnel, mental et social) de chaque individu, quelle que soit son orientation, son genre, son âge ou sa situation.
L'éducation à la santé sexuelle est d'une importance capitale, notamment en milieu scolaire, où elle peut jouer un rôle déterminant dans le développement harmonieux des jeunes. Elle ne se limite pas à la prévention des infections ou à la contraception. C’est aussi un levier essentiel pour le vivre-ensemble, la prévention des violences et le développement personnel des élèves et étudiant·es. Elle doit commencer tôt, se poursuivre tout au long de la scolarité, et impliquer l’ensemble des acteurs éducatifs.
Dans un monde où les jeunes sont exposés à des contenus variés et parfois dangereux sur Internet, leur fournir des repères solides, bienveillants et adaptés est plus que jamais nécessaire. En tant qu’acteurs et actrices de l’éducation, nous avons un rôle à jouer pour favoriser une société plus juste, plus inclusive et plus saine. Le dialogue entre l’école et les familles est important, les informer et les accompagner renforce l’efficacité de l’éducation à la sexualité.
Parler de santé sexuelle, c’est parler de respect, d’égalité, de liberté et de bien-être.
Journée internationale des personnes disparues

30 août 2025
Journée internationale des personnes disparues

Une population éduquée aux droits humains est plus apte à les défendre et à prévenir de futures disparitions
La Journée internationale des personnes disparues, proclamée et célébrée le 30 août, depuis 2011, par les Nations unies, est l'occasion de rendre hommage aux personnes portées disparues à cause de conflits armés, de catastrophes, de migrations ou d'autres causes. Lorsqu'un parent ou un proche disparaît, c'est toute une famille qui est bouleversée, les enfants peuvent être déscolarisés ou affectés psychologiquement.
À l'heure où les témoignages s'estompent et où certaines histoires restent enfouies dans le silence, l'école devient un lieu clé de mémoire capable de sensibiliser les écoliers à la réalité des disparitions forcées, aux droits humains, au devoir de mémoire et leur permet également de réfléchir aux conséquences humaines et sociales de ces disparitions et d'exprimer leur solidarité. L'éducation aux droits humain n'est pas un luxe, c'est une nécessité si l'on veut construire une société capable de se prendre en main. Offrir une éducation stable à nos jeunes est essentiel pour les aider à se reconstruire, à retrouver une forme de stabilité et d'espoir car elle joue un rôle crucial dans leur reconstruction psychologique, leur insertion sociale et leur avenir.
Cette journée est bien plus qu'une date symbolique, c'est à la fois un sujet sensible, mais aussi essentiel. Elle nous rapelle que derrière chaque disparition, il y a un combat pour la vérité, la justice et la mémoire. Et dans ce combat, l'éducation est une arme pacifique, mais puissante. On ne peut pas former des jeunes éclairés sans les confronter à ces réalités.
En ce 30 août 2025, pensons à celles et ceux qui attendent des réponses. Et rappelons-nous que chaque leçon d'histoire, chaque mot prononcé en classe, peut être une pierre de plus pour bâtir un monde où nul ne disparaît dans l'indifférence.
Sommet mondial sur les enseignants 2025

En valorisant nos enseignants, nous élevons notre société
Le Sommet mondial sur les enseignants 2025 de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) se tiendra à Santiago, au Chili, plus précisément à la Commission Économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), les 28 et 29 août 2025. Il sera précédé le 27 août 2025 d’une journée optionnelle consacrée à des activités culturelles.
Cette initiative sera organisée par l'UNESCO et soutenue par le gouvernement chilien. Elle représente le point culminant du travail de l'Équipe spéciale internationale sur les enseignants pour l'Éducation 2030 qui réunira des ministres de l'éducation, des experts, des syndicats d'enseignants, des représentants de la société civile et des agences des Nations Unies pour aborder la pénurie mondiale d'enseignants, en s'appuyant sur les conclusions du Rapport mondial sur les enseignants publié en 2024.
Les échanges se concentreront sur les défis majeurs auxquels la profession enseignante est confrontée à l’échelle mondiale. L'objectif de cet événement est de mobiliser les gouvernements et les acteurs pour prendre des mesures concrètes afin de soutenir, former et attirer les enseignants, et d'assurer ainsi la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD4) qui s'inscrit dans la continuité du Rapport mondial sur les enseignants 2024, qui met en évidence la nécessité de recruter et former 44 millions d'enseignants supplémentaires d'ici 2030. Il vise à identifier des solutions politiques concrètes et des compromis nécessaires pour répondre aux pénuries d’enseignants, tant en nombre qu’en qualité, et pour renforcer l’attractivité et le statut de la profession. Et également à accentuer la coopération internationale et à augmenter les investissements dans l'éducation pour garantir l'accès à une éducation de qualité pour tous les apprenants.
Les discussions aborderont, en outre, les tendances en matière de formation initiale et continue des enseignants, ainsi que les stratégies visant à renforcer le dialogue social et à encourager la participation active des enseignants dans l’élaboration des politiques éducatives. Une attention particulière sera portée aux bonnes pratiques en matière de financement des enseignants, à l’amélioration de l’efficacité et de l’équité des dépenses dans ce domaine, à la promotion de l’égalité de genre, ainsi qu’aux enjeux et opportunités liés à la transformation numérique et à l’intelligence artificielle pour le métier d’enseignant. Souvent dans l’ombre, rarement sous les projecteurs, les enseignants sont pourtant l’un des piliers les plus solides de notre avenir commun, des bâtisseurs de société, des repères et aussi des artisans de justice sociale. Leur influence est souvent invisible au quotidien, mais elle est profonde et durable. Investir dans leur formation, leur bien-être et leur reconnaissance, c’est investir dans l’avenir d’une société plus juste, instruite et humaine. Dans un monde où les inégalités persistent, l’école reste l’un des rares lieux où chaque enfant, quelle que soit son origine, a une chance d’apprendre, de progresser et de réussir.
Journée du souvenir de la traite négriere et de son abolition
23 août 2025


À l’occasion de la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition
L’Office National de Partenariat en Éducation (ONAPÉ) s’associe à la communauté nationale et internationale pour commémorer la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition, une date symbolique qui invite à la mémoire, à la réflexion et à l’action.
Cette journée rappelle l’une des pages les plus sombres de l’histoire de l’humanité, marquée par l’esclavage, l’oppression et la négation de la dignité humaine. Mais elle honore également la résistance, la lutte et le courage des peuples asservis, en particulier l’exemple lumineux d’Haïti, première nation libre issue de cette lutte universelle pour la liberté et l’égalité.
En tant qu’organe de concertation et de partenariat pour le développement de l’éducation en Haïti, l’ONAPÉ réaffirme son engagement à :
• Promouvoir une éducation fondée sur la mémoire, le respect des droits humains et les valeurs universelles de justice et de liberté ;
• Favoriser une pédagogie qui met en lumière l’héritage de la lutte contre l’esclavage et le rôle historique d’Haïti dans la construction d’un monde plus juste ;
• Renforcer le partenariat entre acteurs publics et non publics de l’éducation afin de transmettre aux générations futures les leçons du passé et de nourrir une culture de paix, de solidarité et de dignité.

L’éducation est l’arme la plus puissante contre l’oubli, l’exclusion et les nouvelles formes d’asservissement. En ce 23 août, l’ONAPÉ invite toutes les institutions éducatives, publiques et non publiques, à faire de cette journée un moment de transmission, de dialogue et de mobilisation collective pour un avenir fondé sur la mémoire et l’espérance.
Souvenons-nous pour mieux construire.
Journée mondiale de l'aide humanitaire

Éducation: la clé pour un avenir autonome et résilient
Chaque année, des millions de vies basculent à cause de catastrophes naturelles, de conflits armés ou de crises majeures. Les premières victimes sont les plus pauvres, les plus oubliés, les plus vulnérables. Depuis 2003, pour mieux sensibiliser le public et rendre hommage à tous ceux qui ont perdu la vie, au cours de leur engagement humanitaire et en signe de reconnaissance envers le personnel humanitaire qui intervient dans les crises pour aider les populations affectées par des cataclysmes dans le monde, les Nations Unies ont désigné le 19 août, la Journée mondiale de l'aide humanitaire.
Animés par une solidarité sans frontières, ils répondent toujours présents, qu’il s’agisse de lutte contre la faim, de guerre ou de désastres. Parce qu’aider, pour eux, ce n’est pas une option, c’est un devoir, souvent au péril de leur vie. Certains dans l'exercice de leurs fonctions sont kidnappés, blessés, tués. Les agents humanitaires engagés ne se contentent pas de répondre à l'urgence : ils ouvrent aussi des portes vers l'avenir. En soutenant les autorités locales dans la construction des écoles permanents ou temporaires, en mettant en place des politiques et programmes d'apprentissage, ils offrent l'opportunité d'une autonomie durable et de construire des ponts pour l'avenir.
Dans les situations de crise, l’urgence immédiate est souvent de sauver des vies, de fournir nourriture, eau et soins médicaux. Mais ce n'est pas suffisant, il existe un autre besoin fondamental : l'accès à l'instruction car c'est par elle que les enfants aient la chance de rêver, les jeunes acquièrent la possibilité de bâtir, et les adultes reconstruisent leur dignité, leur avenir et leur communauté. Pour qu'une nation se relève vraiment, devienne autonome et moins dépendante de l'aide humanitaire, l'éducation doit être au cœur de l'effort, une lueur dans l'obscurité. Elle n'est pas une option ou simplement un droit, c'est le fondement même de la résilience, une nécessité capitale.
À l’occasion de la Journée mondiale de l’aide humanitaire, l’Office National de Partenariat en Éducation (ONAPÉ) en tant qu’espace de concertation entre le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) et les partenaires évoluant dans le système éducatif haïtien réaffirme son engagement en faveur d’une éducation inclusive, de qualité, durable et solidaire en Haïti. L'office promeut également la participation effective des secteurs public et privé dans l’élaboration et la réalisation de politiques et programmes éducatifs nationaux.
De nos jours, en Haïti, les besoins augmentent de plus en plus tandis que les financements diminuent considérablement. Nous ne pouvons pas nous contenter de survivre mais nous devons mieux investir surtout dans l'enseignement, un moteur de changement durable et tracer notre propre voie vers la résilience. Le partenariat public et non public est un levier stratégique pour garantir un accès équitable et de qualité à l'apprentissage pour tous les haïtiens.
Quand l’humanitaire rencontre l’éducation, deux domaines qui se complètent et se renforcent mutuellement, surtout en période de crise, c'est tout un futur qui se redessine, où chaque individu peut se relever et se réinventer même après la tempête.
Journée internationale de la jeunesse

Le 12 août est la Journée internationale de la Jeunesse établie par les Nations Unies, en 1999, pour sensibiliser le public et à mettre en lumière les défis et les contributions des jeunes dans le développement de la société, suite à une recommandation de la Conférence mondiale des ministres de la jeunesse de 1998.
L'éducation et la jeunesse sont intimement liées. L'éducation, qu'elle soit formelle ou informelle, joue un rôle crucial dans le développement et l'épanouissement des jeunes, les préparant à devenir des citoyens actifs et responsables. Elle leur permet d'acquérir les connaissances, les compétences et les valeurs nécessaires pour naviguer dans la société et contribuer à son évolution, également contribue à leur formation de la personnalité, à leur développement socio-affectif et à leur ouverture sur le monde. Elle prend aussi en compte le bien-être et la santé mentale des jeunes, en leur offrant un environnement sécurisant et bienveillant, et en les sensibilisant aux questions de santé.
En Haïti, les enjeux de l'éducation pour la jeunesse sont nombreux: 1) Accès à une éducation de qualité pour tous; 2) Promotion de légalité des chances pour tous les jeunes, quel que soit leur origine sociale, géographique ou leur genre; 3) Engagement à une éducation inclusive; 4) Adaptation de l'éducation à la réalité et aux besoins de la jeunesse en tenant compte des évolutions de la société et des défis du XXIe siècle (compétences numériques, développement durable, etc.).
À l'occasion de la Journée internationale de la Jeunesse, l'Office National de Partenariat en Éducation (ONAPÉ), en collaboration avec tous les acteurs public et privé du système éducatif haïtien, promeut une éducation inclusive et de qualité pour la transmission des savoirs et le développement des compétences de base, mais aussi pour l'acquisition de compétences transversales telles que la pensée critique, la résolution de problèmes et la collaboration.
Malgré les défis du quotidien et la réalité de la conjoncture actuelle du pays, nous devons miser sur des politiques et programmes accompagnant la jeunesse haïtienne dans son développement, les aider à préparer l'avenir et leur donner les moyens nécessaires afin de devenir des citoyens capables de vivre ensemble et de respecter les règles de la société .
Bonne Fête de la jeunesse ! Vive la jeunesse haïtienne
Journée mondiale de la dignité des victimes de la traitre d'êtres humains

La Journée mondiale de la dignité des victimes de la traitre d'êtres humains est créée par l'Assemblée générale des Nations Unies en 2005 et célébrée annuellement le 30 juillet. En effet, les enfants représentent un pourcentage majeur des victimes de la traite dans le monde et les filles sont particulièrement les plus touchées. Cette journée invite ainsi à la prise de conscience aux souffrances des victimes de la traite et de décisions radicales afin de combattre ce fléau.
Vu la conjoncture actuelle du pays marquée par une instabilité politique, une violence généralisée, une crise humanitaire et une détérioration de la situation économique, cette date est un moment propice à la réflexion nationale sur l'insécurité, la pauvreté et le manque d'accès aux services de base particulièrement l'accès à une éducation de qualité, équitable et inclusive pour tous les enfants haïtiens, afin de favoriser leur épanouissement, leur intégration sociale et leur participation citoyenne, aux inégalités.
À partir des derniers constats sur le système éducatif haïtien, on remarque que le décrochage scolaire bat son plein dans la société haïtienne. La plupart des enfants, au lieu d'être sur les bancs de l'école, à jouir pleinement de leurs droits fondamentaux, de leur épanouissement, sont plutôt soumis, à fuir leurs zones de résidence, à la violence, aux abus sexuels et à divers formes de traite: la mendicité, la servitude domestique et l'enrôlement dans les conflits armés
À l'occasion du 30 juillet 2025, l'Office National de Partenariat en Éducation (ONAPÉ) invite tous les partenaires du système éducatif haïtien, et la société civile à collaborer avec l'État à la mise en oeuvre des environnements scolaires sécuritaires et des mécanismes éducatifs adaptés et innovants de manière à valoriser chaque enfant, à croire en son potentiel et à l'aider à développer ses propres talents et à renforcer les capacités des enseignants .
L'accès à l'éducation, la lutte contre la traite humaine et le renforcement de la protection infantile doivent être des priorités avec des résolutions majeures, accélérées, inclusives et adaptées à la situation sociopolitique et économique d'Haïti.
Journée mondiale des compétences des jeunes

Savoirs et compétences ne vont pas l’un sans l’autre
En 2014, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 15 juillet Journée mondiale des compétences des jeunes, afin de souligner l’importance stratégique de doter les jeunes de compétences pour l’emploi, le travail décent et l’esprit d’entreprise. Pourtant, ils demeurent les premières victimes du chômage, de la précarité et de l’exclusion sociale.
Aujourd’hui, notre pays est confronté à de multiples défis, tels que les conflits internes et les inégalités économiques, qui perturbent le système éducatif haïtien et exposent la jeunesse à toutes sortes de vulnérabilités. Dans le monde professionnel actuel, les compétences requises ne se limitent plus aux savoirs académiques. Il est désormais essentiel de maîtriser les outils numériques, de développer des compétences transversales, et de faire preuve d’adaptabilité face à un environnement en constante évolution, autant de qualités nécessaires pour réussir tant sur le plan personnel que professionnel.
À l’occasion de cette journée, l’Office National de Partenariat en Éducation (ONAPÉ) encourage à reconnaître et à investir davantage dans le potentiel immense de la jeunesse haïtienne, en favorisant la création d’emplois et l’accès à ceux-ci, afin de bâtir une économie plus équitable et plus durable. L’Office souligne qu’il est crucial de doter les jeunes des compétences et des opportunités nécessaires pour promouvoir une culture de paix, former des citoyens éthiques, responsables et engagés, et les préparer à relever les défis du pays tout en contribuant activement au développement durable.
Dans cette optique,
l’ONAPÉ plaide également pour une utilisation éthique, inclusive et centrée sur l’humain de l’intelligence artificielle (IA), en tant qu’outil pouvant contribuer à l’autonomisation des jeunes et à l’amélioration du système éducatif.
La société civile, ainsi que les différents acteurs du système éducatif haïtien, ont un rôle fondamental à jouer dans l’accompagnement des jeunes, en mettant en œuvre des politiques éducatives de qualité, innovantes et inclusives, répondant aux aspirations profondes de la jeunesse haïtienne.
Journée mondiale de la population

La Journée mondiale de la population est un événement célébré partout dans le monde chaque 11 juillet et instauré par le Conseil d'administration du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) depuis 1989.
Ce moment n'est pas seulement une célébration des progrès de l'humanité mais également une occasion de réflexion approfondie sur l'impact de la population sur l'environnement et ses ressources, de mettre en lumière les dérives et les opportunités qui y sont liés, d'attirer l'attention du public sur l'urgence et l'importance des plans et programmes de développement durable et sur la nécessité de trouver des solutions aux questions en lien avec la population mondiale qui garantissent un avenir équilibré et durable. Cette journée vise également à sensibiliser le public aux implications sur la santé et l'éducation.
Aujourd'hui, le monde est confronté à de multiples défis et chaque pays fait face à des défis uniques. En Haïti, la disposition des données démographiques est essentielle à l'identification de la population en âge scolaire, car elles permettent de comprendre et de mieux réagir aux nouvelles évolutions de la population, d'anticiper les besoins aux différents niveaux éducatifs et de fournir des services inclusifs et qualitatifs. La promotion de cette journée dans le système éducatif haïtien permettra aux élèves de mieux apprendre sur leurs droits, de les sensibiliser à la diversité et aux différences existant entre les personnes d'un même groupe, et également de contribuer au développement de leur communauté.
En conscientisant nos citoyens et en encourageant les politiques de maîtrise de la croissance de la population tout en garantissant les droits de l'homme, les politiques et programmes éducatifs et la promotion de l'égalité des chances d'apprentissage, nous pouvons bâtir un pays où la dignité humaine, la santé et l'éducation sont des droits respectés et l'accès au développement durable deviennent une réalité inclusive et non des promesses ou des privilèges.
L'éducation est un levier transformateur d'une société permettant de construire des citoyens actifs et engagés.
Journée internationale pour le soution aux victimes de la torture

À l’occasion de la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture, proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies en sa résolution 52/149 du 12 décembre 1997 et commémorée chaque année le 26 juin, l’Office National de Partenariat en Éducation (ONAPÉ) tient à exprimer sa solidarité indéfectible à toutes les victimes de torture et de traitements cruels, inhumains ou dégradants, ainsi qu’à leurs proches.
La torture est une atteinte grave à la dignité humaine et constitue un crime au regard du droit international. Elle est strictement interdite, en toutes circonstances, par la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, entrée en vigueur le 26 juin 1987. Cette interdiction est absolue et inconditionnelle, quels que soient les contextes politiques, sécuritaires ou sociaux.
Dans le contexte haïtien actuel, marqué par une instabilité sécuritaire profonde et persistante, l’ONAPÉ estime qu’il est impératif de renforcer l’éducation aux droits humains dans toutes les structures éducatives du pays. La prévention de la torture commence par la sensibilisation des jeunes générations aux principes de justice, de dignité, de respect mutuel et de tolérance. L’école doit demeurer un lieu de formation citoyenne, où les valeurs fondamentales des droits humains sont enseignées et vécues.
En ce sens, l’ONAPÉ salue le travail des acteurs de la société civile, des institutions éducatives publiques et non publiques, des partenaires techniques et financiers, ainsi que de toutes les personnes engagées dans la défense des droits humains en Haïti. Leur contribution à travers des actions de plaidoyer, de formation, de sensibilisation et d’accompagnement des victimes est essentielle à l’avènement d’un État de droit véritablement respectueux de la dignité humaine.
En cette journée de réflexion et d’engagement, l’ONAPÉ renouvelle son attachement aux valeurs fondamentales des droits humains, et réaffirme son engagement à faire de l’éducation un vecteur essentiel de dignité, de justice et de paix durable en Haïti.

Titre 1
À l’occasion de ce 20 juin 2025, dédiée à la Journée mondiale des réfugiés et instaurée par les Nations Unies, l’Office National de Partenariat en Éducation (ONAPÉ) tient à exprimer sa solidarité avec les millions de personnes à travers le monde qui ont été contraintes de fuir leur foyer à cause de conflits, de persécutions ou de catastrophes naturelles.
En tant qu’espace de concertation et d’échanges entre le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) et les partenaires non publics du secteur éducatif haïtien, l’ONAPÉ reconnaît que l’éducation est un droit fondamental pour tous, y compris pour les personnes déplacées et réfugiées. Offrir un accès équitable à une éducation de qualité aux enfants et jeunes réfugiés constitue non seulement un impératif moral, mais aussi une condition essentielle pour bâtir des sociétés inclusives, résilientes et durables.
L’ONAPÉ réaffirme son engagement à :
• Promouvoir un cadre de partenariat public/non public permettant d’élargir l’accès à l’éducation pour tous, sans distinction d’origine, de statut ou de condition ;
• Soutenir la mise en œuvre de politiques éducatives sensibles aux réalités des populations vulnérables, notamment les réfugiés, les déplacés internes et les migrants ;
• Renforcer la collaboration avec les organisations nationales et internationales œuvrant pour l’inclusion éducative des personnes déplacées.
En cette journée symbolique, nous saluons le courage et la résilience et des réfugiés, tout en appelant à une mobilisation collective afin de leur garantir un avenir digne, éclairé par la lumière de l’éducation.
Journée mondiale des réfugiés
Journée internationale pour l'élimination de la violence sexuelle en temps de conflit

La violence sexuelle, un crime qui ravage des communautés entières et ruine des vies
Ce 19 juin 2025, Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit proclamée par l'ONU depuis 2015, met en lumière la résolution 1820 du Conseil de Sécurité insistant sur la nécessité d'agir de toute urgence pour éliminer les violences sexuelles dans les conflits, car les conséquences de l'inaction sont désastreuses.
Quels qu'ils soient, ces actes ne sont pas des incidents isolés, ils ont des répercussions profondes et durables sur les victimes, leurs familles et les communautés touchées mais aussi pour la société dans son ensemble, freinant ainsi leur bien-être et leur développement ce qui entraîne des conséquences qui peuvent être physiques, psychologiques, sociales et économiques. De tels agissements provoquent la désintégration du tissu social et compromettent toute perspective de développement durable et de paix. Il est donc crucial de lutter contre la violence sous toutes ses formes et de mettre en place des mesures de prévention et de soutien aux victimes. La violence sexuelle peut toucher toutes les familles, les enfants et les adolescent·e·s, de toutes les classes sociales,de toutes les cultures et de toutes religions confondues.
En Haïti, vu la conjoncture sociopolitique, les femmes et les filles sont le plus souvent victimes d'abus sexuels. L'éducation dans les pays en conflit joue un rôle crucial dans la prévention de ces violences. Elle permet de promouvoir des environnements scolaires sûrs et protecteurs, et d'assurer l'accès à une éducation de qualité, même en temps de crise, d'encourager les changements de comportement.
Lutter contre la violence sexuelle reste l’un des moyens de protéger notre démocratie et notre société, en veillant à ce que la sécurité des environnements d’apprentissage et le partage des connaissances avec les élèves soient prioritaires au sein de notre système éducatif. Malgré qu’elle soit perçue comme un tabou et une problématique complexe, la violence sexuelle doit être abordée en impliquant les syndicats, les acteurs clés, les enseignant·e·s, les éducateur·rice·s et les personnels de soutien à l’éducation et les partenaires évoluant dans le système éducatif haïtien.
Journée internationale de lutte contre les discours de haine

Investir stratégiquement dans une éducation plus inclusive et pacifique qui valorise la dignité humaine et la paix
La Journée internationale de lutte contre les discours de haine a été proclamée par les Nations unies, le 18 juin depuis 2022. Elle vise à sensibiliser à la nécessité de lutter contre les paroles incitant à la haine, qui peuvent avoir des conséquences graves sur les individus et la société telles que : le harcèlement, la violence, la discrimination, la xénophobie et l'exclusion sociale. Ces déclarations sont à la fois le résultat et la cause de l'intolérance et de la haine, sources de division et d'inégalité.
L'éducation est un outil mondialement puissant et capable de favoriser le développement humain. Elle joue un rôle essentiel à la formation des élèves sur les formes de communication venimeuse et à l'apprentissage nécessaire de comprendre leurs conséquences et l’impact de leurs paroles et de leurs actions sur d’autres personnes, et de développer un sens de responsabilité à l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA). À travers l'instruction, on peut décourager ce type de comportement qui ne freine en aucun cas la liberté d'expression mais contribue au respect de ce droit fondamental en promouvant les valeurs de respect, de tolérance,de compréhension mutuelle et du sens d’une humanité partagée.
À l’occasion de cette journée, l'Office National de Partenariat en Éducation (ONAPÉ), sous la tutelle du Ministère de l' Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP), favorise une synergie partenariale de la mise en oeuvre des stratégies de prévention et de lutte contre ce phénomène mondial, et invite toutes les communautés éducatives haïtiennes, les autorités locales et nationales à prendre l’engagement de redoubler d'efforts à l'éradication de ce fléau, conformément à la Déclaration Universelle des droits de l'homme.
L'Office suggère quelques initiatives éducatives de lutte contre les discours de haine:
1)Éducation aux médias et à l'information;
2)Éducation aux droits de l'homme et à la citoyenneté mondiale;
3)Renforcement des capacités des enseignants;
4)Adaptation des programmes et des manuels scolaires;
5)Implication des communautés éducatives, des autorités locales et nationales.
L'histoire nous rappelle que toutes les atrocités humaines mondialement connues, elles ont toutes été commencées par des messages vénéneux. La haine reste et demeure la haine, c'est un fléau planétaire qui ne peut être ignorer et excuser.
ONAPÉ, pour un partenariat solide et efficace.
Journée internationale des envois de fonds familiaux

En cette Journée mondiale du 16 juin 2025, dédiée aux envois de fonds familiaux et décrétée par les Nations Unies en 2016, l’Office National de Partenariat en Éducation (ONAPÉ) tient à rendre hommage à des millions de familles, ici et à travers le monde, dont les sacrifices silencieux nourrissent l’espoir et soutiennent l’avenir des générations futures.
Chaque année, des milliards de dollars sont envoyés par des travailleurs migrants à leurs proches restés dans leur pays d’origine. Ces fonds, parfois modestes mais constants, sont bien plus que de simples transferts d’argent : ils constituent un levier vital de développement, en particulier dans le secteur de l’éducation.
Grâce à ces contributions, de nombreux enfants peuvent être scolarisés, poursuivent leurs études, accèdent à des fournitures scolaires essentielles et bénéficient d’un environnement éducatif plus stable. Ces envois de fonds familiaux contribuent directement à renforcer la résilience des systèmes éducatifs et à lutter contre les inégalités d’accès au savoir.
L’ONAPÉ reconnaît l’importance de ces efforts individuels, souvent invisibles, et s’engage à renforcer les partenariats avec les familles, les diasporas, les institutions éducatives et les bailleurs de fonds afin de mieux valoriser ces apports. Ensemble, nous pouvons transformer ces gestes d’amour et de solidarité en un socle durable pour une éducation inclusive et de qualité.
En ce jour symbolique, nous exprimons notre profonde gratitude à toutes celles et ceux qui, par leurs sacrifices à l’étranger, permettent à l’éducation de progresser ici.
Investir dans l’éducation, c’est construire la paix, la prospérité et l’avenir.
Journée mondiale des donneurs de sang

Le don de sang est un geste d'engagement humain et de solidarité collective
La Journée mondiale du donneur de sang est une journée internationale organisée chaque 14 juin par l'Organisation mondiale de santé. Elle est consacrée à la promotion des valeurs de solidarité, de compassion et de communauté à travers le don de sang régulier.
C'est également un moment d'expression de gratitude envers les donneurs de sang volontaires et non rémunérés pour leur contribution à sauver des vies et de réflexion sur les difficultés d'accès à des transfusions sanguines sûres. Assurer la qualité, la sécurité et la disponibilité du sang et des produits sanguins fait partie intégrante de la couverture sanitaire universelle et est un élément crucial des systèmes de santé efficaces.
En cette date symbolique, l'Office National de Partenariat en Éducation (ONAPÉ) souligne l'impact positif et le rôle essentiel des dons volontaires réguliers et non rémunérés de sang et de plasma sur la santé et le bien-être, promeut les politiques et programmes de sensibilisation et d'apprentissage du don de sang dans les écoles haïtiennes, rend hommage aux élèves bénévoles, les remercie et encourage un plus grand nombre en bonne santé à devenir donneurs aussi souvent qu’il est possible de le faire en toute sécurité, de manière à améliorer la qualité de vie des patients qui dépendent des transfusions et à contribuer à la mise en place d’un approvisionnement en sang sûr en Haïti garantissant l'accès des produits sanguins à la population et appelle à l’appui des pouvoirs publics et des partenaires de développement au niveau national pour qu’ils investissent en faveur des programmes nationaux de transfusion sanguine, qu’ils les renforcent et qu’ils les soutiennent.
Donner son sang régulièrement et volontairement est un geste de générosité silencieuse et altruiste, à la portée de tous, plus particulièrement vitale.
Journée mondiale contre le travail des enfants

Agissons ensemble pour un avenir meilleur sans le travail infantile
La Journée mondiale contre le travail des enfants est instaurée par l'Organisation Mondiale du Travail (OIT) et commémorée chaque année le 12 juin. Cette activité s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre des actions concrètes de sensibilisation aux souffrances causées par le travail infantile, de prévention et de protection des enfants.
L'Office National de Partenariat en Éducation (ONAPÉ) rappelle à tous que la Convention Internationale des Droits de l'Enfant stipule clairement qu'aucun enfant ne doit être assujetti à un travail quelconque compromettant son enfance, son accès à l'éducation, son développement, sa santé et son avenir et qu'aucune exploitation économique infantile ne doit être tolérée et appelle à l'éradiquation du travail infantile à travers l'amélioration de l'accès pour tous à l'éducation ainsi que la qualité de celle-ci.
Aujourd’hui encore en Haïti, tant qu'au milieu rural et urbain, de nombreux enfants sont contraints de travailler à cause de la précarité économique de leurs parents, ce qui compromet leur éducation, les prive des plaisirs de l’enfance, les rend vulnérables, les exposent à tous types d'exploitations, de négligences, d'abus et supprime
leur droit à un développement physique, mental, spirituel, moral ou social, et parfois ils exécutent certains travaux dans des conditions dangereuses qui comportent des risques de nuisance à leur santé.
Une éducation universelle de qualité peut briser les cycles intergénérationnels de la pauvreté et de la dépendance des foyers au travail des enfants.
"ONAPÉ, pour un partenariat solide et efficace!"
Journée mondiale de l'environnement

Agissons ensemble à la restauration de la terre
De par le monde, l'environnement occupe une place essentielle. Le 5 juin 2025 marque la Journée mondiale de l'environnement qui est une activité annuelle instaurée par les Nations Unies depuis 1974. Cette année, elle est célébrée sur le thème: "Mettre fin à la pollution plastique". Un moment important de rappel des défis environnementaux urgents de notre époque, de sensibilisation du public et de promotion des politiques et actions en faveur de l'environnement.
En Haïti, nous assistons à un niveau de dégradation et de pollution environnementales de plus en plus inquiétantes et complexes. Dans ce contexte, l'éducation environnementale joue un rôle essentiel à la sensibilisation des élèves sur la pollution environnementale afin de comprendre les causes et les conséquences qui y sont liés, à l'importance et au respect de l'environnement à travers des programmes scolaires et projets pédagogiques impliquant les écoliers.ères, à leur engagement et contribution, à la valorisation du recyclage surtout des matières plastiques pour combattre l'insalubrité et protéger l'environnement. Elle offre également à ces jeunes des connaissances et compétences nécessaires pour devenir des citoyens responsables et engagés.
En cette occasion de mise en lumière des enjeux environnementaux auxquels notre pays fait face, l'Office National de Partenariat en Éducation (ONAPÉ) rappelle à tous que la préservation de l'environnement est une responsabilité collective, invite à une prise de conscience citoyenne et à adapter des pratiques de consommation responsables au profit de l'environnement.
Journée internationale des enfants innocents victimes d'agression

L'Organisation des Nations Unies a institué la date du 4 juin, qui, depuis 1992, est la Journée internationale des enfants innocents victimes d'agression. Une reconnaissance de la douleur que les enfants subissent du fait de toutes sortes de violences: physiques, émotionnelles, sexuelles. Dans cette atmosphère nationale marquée par l’insécurité, les conflits sociaux, la pauvreté et l’instabilité que nous subissons au quotidien en Haïti, les enfants sont les premiers à être victimes. Qu'ils soient dans les villes ou dans les zones rurales, ils restent exposés à de multiples formes d’agressions physiques, psychologiques, sociales et parfois institutionnelles.
À l'occasion de cette Journée, l’Office National de Partenariat en Éducation (ONAPÉ) s’associe à la communauté nationale et internationale pour dénoncer les violences physiques, émotionnelles et sexuelles d'exploitation, de maltraitance et d'abus infantiles.
L’ONAPÉ, en tant qu’espace de concertation entre le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) et les partenaires non publics, renouvelle son engagement à :
-Favoriser la cohérence et la solidarité entre les acteurs éducatifs autour des enjeux liés à la protection de l’enfant ;
-Encourager l’élaboration conjointe de stratégies éducatives sensibles à la réalité des enfants victimes d’agressions ;
-Soutenir l’intégration de mécanismes de prévention et d’accompagnement dans les politiques et programmes éducatifs ;
-Promouvoir et créer des environnements scolaires protecteurs, stables et humanisants à travers tout le territoire.
Cette date nous interpelle collectivement sur l’impératif de protéger les plus vulnérables dans notre société : les enfants. Nous appelons l’ensemble des partenaires du secteur éducatif haïtien à unir leurs voix et leurs actions en faveur d’une éducation résiliente et inclusive, centrée sur les droits et les besoins des enfants. Un enfant victime est un avenir en péril. Les enfants doivent évoluer dans un climat de sécurité et de paix.
Faisons de l’éducation une réponse collective à la violence !
Journée mondiale des parents

Les enfants élevés avec discipline et amour sont plus enclins à devenir des citoyens responsables et emphatiques dans la construction d'une société plus harmonieuse, résiliente et solidaire.
Le 1er juin 2025 souligne le rôle fondamental des parents dans la construction de la société. Cette date incarne un hommage à leur engagement inébranlable, leur dévouement, leurs sacrifices multiples et leur amour inconditionnel envers leurs enfants.
En cette célébration mondiale et annuelle, l'Office National de Partenariat en Éducation (ONAPÉ) rend hommage à tous les parents dont la responsabilité première est de prendre soin de leurs enfants, de les chérir, de les protéger et de leurs assurer un développement éducatif serein afin qu'ils puissent affronter l'avenir.
L'ONAPÉ invite à la réflexion sur les enjeux auxquels les parents haïtiens sont confrontés quotidiennement dans un contexte sociopolitique et économique extrêmement difficile, à la sensibilisation aux responsabilités et au partage d'expériences parentales, et à prendre des initiatives renforçant le soutien parental notamment en matière d'accès à l'éducation pour tous .
La maltraitance infantile ne doit pas être prise à la légère
La menstruation est nettement liée à la dignité humaine

La Journée de l'hygiène menstruelle célébrée le 28 mai est une occasion de sensibilisation aux tabous liés à la menstruation et à la santé menstruelle à l'école. L'apprentissage sur la santé menstruelle en milieu scolaire permet aux adolescentes de mieux comprendre leurs corps et d'en prendre soin sans aucun sentiment de gêne, de honte ou de peur, d'être mieux autonomes, capables de prendre des décisions éclairées en accord avec leurs besoins et d'éviter des grossesses précoces.
Les établissements scolaires haïtiennes doivent garantir aux filles de pouvoir gérer leur menstruation dans le confort, la dignité et en toute sécurité à travers la mise en place des installations hygiéniques adéquates, la disposition de matériels sanitaires et des services d'eau.
L'Office National de Partenariat en Éducation (ONAPÉ), en collaboration avec les acteurs du système éducatif haïtien, promeut des politiques et des programmes visant le bien-être et la dignité des écoliers.ères ainsi que des actions qui doivent garantir l'équité entre les sexes et l'égalité des chances dans les écoles.

La journée du 5 mai 2025 promeut l'hygiène des mains.
Dans les établissements scolaires liés à la Petite Enfance, l'apprentissage des enfants se fait surtout avec les mains. Une bonne hygiène des mains comme geste de barrière aux maladies est essentielle car celles-ci sont des vecteurs de contamination en milieu scolaire. Souvent, les enfants, sans s'en rendre compte, contaminent leurs camarades à travers la proximité et les contacts physiques, c'est pourquoi le lavage des mains à l'eau et au savon en milieu scolaire doit-être une obligation pour tous, permettant ainsi la création d'un environnement instructif plus salubre et confiant.
Il suffit d'un élève malade dans un établissement scolaire surtout en période de maladies saisonnières pour qu'au moins des dizaines d'autres soient affectés. En ce sens, le lavage des mains n'est pas seulement une nécessité, il est aussi étroitement lié à la santé publique. En l'intégrant dans les écoles, on inculque aux enfants de bonnes habitudes de vie pour une génération d'hommes et de femmes plus consciencieuse de l'importance de l'hygiène.
Les enfants n'ont pas à mériter le respect, il leur est dû sans conditionnement d'attitude jugée irréprochable
La journée du 30 avril met en évidence la violence éducative, symbole de toutes agressivités employées et tolérées envers un élève au cours de son apprentissage en milieu scolaire et nous rappelle l'importance d'une éducation inclusive, indulgente et respectueuse à travers le respect de l'intégrité et psychologique d'un écolier.
En Haïti, certaines formes de violences éducatives telles que: la fessée, les pincements demeurent pour beaucoup de parents d'élèves une pratique tout à fait légitime et acceptable capable d'apporter des progrès dans l'apprentissage scolaire. Les responsables d'établissements ainsi que les parents doivent comprendre que la violence ne peut en aucun cas faire partie de l'éducation.
À travers le Code de conduite, un document à l'intention des agents éducatifs en Haïti, élaboré en 2017 par le Ministère de l'Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP), avec le soutien technique de l'UNICEF, la non-violence sous toutes ses formes constitue l'un des principes de base du bien-vivre ensemble et de la cohabitation harmonieuse voulue dans les établissements scolaires.
Veiller à la stricte application de ce Code de conduite tout en organisant des activités sur la prévention et la résolution pacifique de conflits dans le milieu scolaire, figure parmi les actions à mettre en oeuvre selon la feuille de route émise par le Gouvernement haïtien au ministre du MENFP, Augustin Antoine.
En cette occasion, l'Office National de Partenariat en Éducation (ONAPÉ) prône une culture de paix, de tolérance, de compréhension, de communication positive et de non-violence éducative tant dans le langage verbal que non verbal.


Lire n’est pas se retirer du monde mais d’entrer dans le monde par d’autres portes
La lecture est une activité qui nous permet d’explorer des univers inconnus, de nous informer sur des sujets variés, de perfectionner nos connaissances linguistiques et nous aide à mieux comprendre le monde qui nous entoure.
Le 23 avril marque la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur qui vise à valoriser les livres ainsi que la protection de la propriété intellectuelle via le droit d’auteur. Cette date nous sensibilise également au fait qu’un livre n’est pas seulement un outil de communication mais aussi le fruit d’un effort créatif et personnel d’un auteur. Et nous rappelle que tout bénéficiaire de la protection du droit d’auteur peut garder tout contrôle sur l’exploitation de l’identité de son œuvre.
Le livre, au-delà de sa dimension culturelle, est aussi un instrument incontournable dans l’éducation pour la paix. Dans un pays comme Haïti, où les défis sociaux et politiques sont nombreux, la lecture peut semer les graines de la tolérance, du dialogue et de la compréhension mutuelle dès le plus jeune âge.
Par l’accès aux livres, les enfants et les jeunes découvrent d’autres réalités que la leur, ils apprennent à penser de manière critique, à rejeter la violence, à remettre en question les préjugés, à développer un esprit de tolérance et à construire une société plus juste et solidaire. La lecture les aide également à rejeter la violence comme moyen de résolution des conflits. Elle leur offre des outils pour dialoguer, comprendre l’autre et bâtir des relations fondées sur le respect. Ainsi, le livre devient un allié précieux dans la construction d’une société plus juste, solidaire et pacifique.
À l’occasion de cette journée, l’Office National de Partenariat en Éducation (ONAPÉ) encourage l’accès aux livres pour tous, en particulier les plus jeunes, à la réaffirmation du rôle fondamental de la littérature dans notre société et au respect de l’inestimable apport des auteurs haïtiens au progrès social et culturel du pays, en dépit des difficultés rencontrées dans leurs activités de production d’œuvres littéraires ou artistiques.
